Le jour, le soir. La vie, la mort.
Elle qui s'esclaffe des pas que nous avons marchés.
C'est dans le grand frigidaire parsemé de boutons d'or
que moi et mes semelles foulons la liberté
La rumeur de l'encens qui abreuve mes couleurs
flotte sur le tapis du plafond de mes nuits
et glisse ses longs doigts sur ma nuque en sueur,
chuchote à mon oreille de vivre comme on jouit
Le jour, le soir. La vie. La vie.
Elle et elle seule peut me prendre dans ses bras.
Et malgré qu'un de ces quatre elle ne sera plus là
Je trouve en elle l'essence de meubler mon ennui
La rumeur de l'encens qui se boit dans mon coeur
goûte mon amertume du bout de sa langue sèche
puis s'envole vers le Bleu, chatouillant l'herbe fraîche
où nulle trace de bitume n'alimente ma torpeur.
Tok, 2000
Lieu inconnu
jeudi 4 juin 2009
vendredi 27 février 2009
Blanc et noir Extrait 273,
Voici quelques photos que je développais dans un sombre local perdu de mon ancien CEGEP. Avec quelques commentaires. Cliquez dessus pour agrandir!
Développées sur papier AGFA Noir et blanc,
Sur certaines, j'ai également ajusté les contrastes et j'ai enlevé les craques, déchirures, etc.
J'ai fait cette photo pour me donner de la substance en chambre noire. Je commençais à découvrir les filtres rouges et jaunes, et j'avais dans mon appareil un iso 100. Le soleil tapait sur mon balcon arrière et j'us l'idée de capturer l'éclat dans le fond de cette coupe à vin. (où est passée cette coupe d'ailleurs?)
Notez au passage le cendrier sur la table. Très joli dans une nature morte. :P
Développées sur papier AGFA Noir et blanc,
Sur certaines, j'ai également ajusté les contrastes et j'ai enlevé les craques, déchirures, etc.
J'ai fait cette photo pour me donner de la substance en chambre noire. Je commençais à découvrir les filtres rouges et jaunes, et j'avais dans mon appareil un iso 100. Le soleil tapait sur mon balcon arrière et j'us l'idée de capturer l'éclat dans le fond de cette coupe à vin. (où est passée cette coupe d'ailleurs?)
Notez au passage le cendrier sur la table. Très joli dans une nature morte. :P
Parc Lafontaine
Ah, ça vraiment! J'ai encore du mal à croire que j'ai pondu celle-là. Vous devinerez que j'adore cette photo!
L'éveil du dragon
Cette photo est vraiment particulière pour moi. Pour économiser et maximiser mes chances de prendre un bon cliché, je roulais toujours mon film le plus petit possible, et cela me permettait de faire quelques potos de plus par film (technique non recommandée en passant). Celle-là était sur le bord de mon film, et tout ce que j'ai pu en tirer ce fut une pâle photo sans intérêt. Avec la magie du scanner et de Photoshop, j'ai pu finalement en voir les détails. Aucune idée si les motifs que l'on voit en surimposition sont des traces de produits chimiques sur le papier argentique, ou une deuxième photo, ou alors peut-être un esprit frappeur??
On y voit Adzuki, alors qu'il n'était pas encore cette terrible bête sauvage que l'on connait aujourd'hui.
On y voit Adzuki, alors qu'il n'était pas encore cette terrible bête sauvage que l'on connait aujourd'hui.
Jardin chinois
Une photo prise au pavillon chinois du jardin botanique de Montréal. faisant également partie de ma recherche sur les contrastes.
Zukitoupti
Encore notre vedette de la semaine. D'ailleurs il n'avait que quelques semaines au moment de cette photo.
Un être fragile, aveugle, qui ne demande qu'à être aimé. Les temps changent comme on dit...
Un être fragile, aveugle, qui ne demande qu'à être aimé. Les temps changent comme on dit...
lundi 16 février 2009
Extrait - Journal de voyage part 1
9:00 - Maroc - Arrivée à l'aeroport Mohamed IV
Une espèce de mosquée transformée en aéroport, ou l'inverse... enfin! Les représentants de l'ordre ici sont tous décorés avec des habits militaires désuets, d'un bleu poudre. On dirait qu'ils sont tous des généraux ou des majors. Notre police au Canada mise sur l'efficacité pour être dissuasifs, ici, on mise sur le look.
Une fois passée la douane, on est assailli de toute part par des chauffeurs de taxi qui veulent à tout prix porter nos bagages (altruisme évidemment!). Dans le prix du billet d'avion est inclus l'hébergement à l'hotel pour la journée. On se présente donc à l'endroit (non) désigné. Il faut attendre le bus, la navette. Je sors donc à l'extérieur avec les filles pendant que Phil discutte avec ses nouveaux potes ivoiriens.
Le choc! Premièrement, la couleur. Tout est brun ou beige. La route, l'horizon, les champs environnant. Des cactus..! Des chauffeurs de taxi se disputent ardemment sur un sujet que je n'arrive pas à cerner. Ça grouille ici!!! Pleins de militaires, plein de gens. C'est un véritable tohu-bohu. Après avoir fait le tour de l'aeroport à peid pour aller rejoindre phil (ils viennent de fermer les portes qu'on a utilisés pour sortir!?) On embarque des le bus, et c'est parti!
Aujourd'hui, dans Casablanca, il y a une grande manifestation populaire. Je ne sais pas trop le enjeux, mais en tout cas, ici ils savent manifester!
À l'hotel, on nous présente nos chambres. Mais nous on a envie de profiter de cette escapade pour voir d'un peu plus près cette ville frénétique... Direction la corniche!
vendredi 13 février 2009
lundi 9 février 2009
lundi 26 janvier 2009
Échantillon gratuit ?!?
Vu sur un site d'annonces classées:
// QUOTES
échantillon gratuit - nourriture pour des chats et des chiens.
Vous voulez un échantillon gratuit de Taste of the Wild - nourr Vous voulez un échantillon gratuit de Taste of the Wild - nourriture pour des chats et des chiens. Aucun grain - avec viande de bison, viande de venaison, fruits et légumes...
//END QUOTES
ok, pas de problème, je vais donner ça à mon chat et lui laisser votre carte. si il aime, il vous appèlera.
Le monde est fou! Je savais pas que les chats mangeaient du bison, du cerf et des fruits et légumes... Peut-être les compagnies qui fabriquent ces merdes devraient consulter des VÉTÉRINAIRES avant??? Pourquoi pas du chocolat tant qu'à y être???
P.s. Ne donnez pas de chocolat à votre chat. Merci.
mercredi 7 janvier 2009
Journal de voyage
Finalement, quelquechose qui ressemble un peu plus à une entrée de blog...
Exode urbain.
Je m'engouffre dans le ventre du grand serpent électrique.
Siffle dans les grands tunnels, sous la ville fébrile
Correspondance, je transit,
comme sur un convoyeur, direction St-laurent.
Puis on plonge sous le grand fleuve, porté
pa notre reptile amphibie.
Ma douce m'Attend à la sortie du tunnel,
assise sagement, belle comme un matin d'hiver.
Sur l'autoroute des souvenirs, nous croisons Ste-Julie,
et surgissemt à ma conscience de vieilles réminiscences enfouies.
Le bar le parallèle, où nous avions par quelque miracle éthylique,
pris notre pied sur une chanson de Marjo. Provoquante...
Le Mc-Do, le St-Hubert.
J'avais joué un tour à Martin. On s'étais perdu,
saoul dans ce village inconnu.
Deux zouaves incongrus dans un village de carte postale...
J'étais revenu chez sa soeur pour lui annoncer la bonne nouvelle :
Son frère était quelque part en ville, saoul, perdu.
Crochet par la halte avant d'arriver au grand débarcadère.
Nous y avions passé une bonne heure à sécher nos mitaines et
réchauffer nos pieds glacés.
Nous parcourions alors ce même chemin, à pied dans la tempête, sac au dos,
et de la neige dans nos sourcils.
On avait joué au taureau au beau milieu de l'autoroute déserte et enneigée.
On espétrait tellement que quelqu'un nous ramasse, pour ne pas bivouaquer
dans cet hostile pays de glace.
Une cigarette, un pseudo-café, et on est reparti.
si les haltes routière offraient du café moins dilué, il y aurait peut-être moins d'accidents
sur nos autoroutes?
Par chance, j'ai une réserve spéciale dans mon sac, et je m'empresse de verser quelques misérables grains de café dans mon eau lactée.
Au loin, les deux jumeaux.
Dans leurs majestueuse splendeur malgré leur milliers de tonnes de métal rouillé, s'oxydans au dessus du St-laurent.
Mais notre route nous amène loin à l'est, et rapidement il ne reste plus de Québec que son dépotoirs de pétrole raffiné, fumant comme un grand père dans l'air glacial de cette dernière journée de décembre. Les "puffs" s'alignent les unes derrière les autres... On est tellement fou que même nos usines se droguent...
Heureusement, un "rill" nous ramène plus près de notre mémoire collective, et nous rapproche de la véritable destination. Au son du violon, des images de cabanne à sucre surgissent dans mon esprit.
Les murs en bois, l'odeur de sapinage. Les immenses poutres qui traversent la salle à manger, soutenant la cabanne contre les intempéries de notre hiver québécois.
La scie accrochée au mur, si grosse que les colosses doivent s'y prendre à deux pour la manoeuvrer. Le lit en braches de sapin... Le "rill" me fait du bien.
Escale à la rivière du lupus. La nuit, pittoresque est percée d'un grand faisceau de lumière blanche, trouant un l'immense nuage de la papeterie. Un nuage artificiel, brillant de milles feux. Un narghilé dans l'encre de la nuit.
Puis, le calme. Gardé par les grand pins blancs, sages conseillers à la cour des arbres éternels.
Exode urbain.
Je m'engouffre dans le ventre du grand serpent électrique.
Siffle dans les grands tunnels, sous la ville fébrile
Correspondance, je transit,
comme sur un convoyeur, direction St-laurent.
Puis on plonge sous le grand fleuve, porté
pa notre reptile amphibie.
Ma douce m'Attend à la sortie du tunnel,
assise sagement, belle comme un matin d'hiver.
Sur l'autoroute des souvenirs, nous croisons Ste-Julie,
et surgissemt à ma conscience de vieilles réminiscences enfouies.
Le bar le parallèle, où nous avions par quelque miracle éthylique,
pris notre pied sur une chanson de Marjo. Provoquante...
Le Mc-Do, le St-Hubert.
J'avais joué un tour à Martin. On s'étais perdu,
saoul dans ce village inconnu.
Deux zouaves incongrus dans un village de carte postale...
J'étais revenu chez sa soeur pour lui annoncer la bonne nouvelle :
Son frère était quelque part en ville, saoul, perdu.
Crochet par la halte avant d'arriver au grand débarcadère.
Nous y avions passé une bonne heure à sécher nos mitaines et
réchauffer nos pieds glacés.
Nous parcourions alors ce même chemin, à pied dans la tempête, sac au dos,
et de la neige dans nos sourcils.
On avait joué au taureau au beau milieu de l'autoroute déserte et enneigée.
On espétrait tellement que quelqu'un nous ramasse, pour ne pas bivouaquer
dans cet hostile pays de glace.
Une cigarette, un pseudo-café, et on est reparti.
si les haltes routière offraient du café moins dilué, il y aurait peut-être moins d'accidents
sur nos autoroutes?
Par chance, j'ai une réserve spéciale dans mon sac, et je m'empresse de verser quelques misérables grains de café dans mon eau lactée.
Au loin, les deux jumeaux.
Dans leurs majestueuse splendeur malgré leur milliers de tonnes de métal rouillé, s'oxydans au dessus du St-laurent.
Mais notre route nous amène loin à l'est, et rapidement il ne reste plus de Québec que son dépotoirs de pétrole raffiné, fumant comme un grand père dans l'air glacial de cette dernière journée de décembre. Les "puffs" s'alignent les unes derrière les autres... On est tellement fou que même nos usines se droguent...
Heureusement, un "rill" nous ramène plus près de notre mémoire collective, et nous rapproche de la véritable destination. Au son du violon, des images de cabanne à sucre surgissent dans mon esprit.
Les murs en bois, l'odeur de sapinage. Les immenses poutres qui traversent la salle à manger, soutenant la cabanne contre les intempéries de notre hiver québécois.
La scie accrochée au mur, si grosse que les colosses doivent s'y prendre à deux pour la manoeuvrer. Le lit en braches de sapin... Le "rill" me fait du bien.
Escale à la rivière du lupus. La nuit, pittoresque est percée d'un grand faisceau de lumière blanche, trouant un l'immense nuage de la papeterie. Un nuage artificiel, brillant de milles feux. Un narghilé dans l'encre de la nuit.
Puis, le calme. Gardé par les grand pins blancs, sages conseillers à la cour des arbres éternels.
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