Des paupières jadis fermées, sans me prévenir
s'entrouvent tout-à-coup, dessinant mon avenir
et les nuages méandriques que je caressait avant,
les beautés féériques qui meublaient mes couchants
s'envolent en un frisson, regrettant les instants
Une utopie, futile envie qui me restait comme oreiller
soudain me fuit comme un mauvaise pensée
en moi germe le mal, immortel dépensier
de tous le temps que je n'ai point encore brulés
Mon feu est une torche, aspirant l'air pur et sans imperfection
et le rejette en un âpre vomi souillant les murs et le plafond
de ce qui depuis Matusalem me sert de confessional
et le rend si laid, si piètre et soudain tellement sale
c'est une vision pourtant nécéssaire
à l'avancement d'un monde plus sincère
s'il faut vomir pour apprendre à avaler
je veux vomir plus qu'il ne m'en est donné
Puis-je être à la hauteur de ce qu'il me faut dompter.
-Tok , 2000
mercredi 8 octobre 2008
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