lundi 26 janvier 2009

Échantillon gratuit ?!?


Vu sur un site d'annonces classées:

// QUOTES

échantillon gratuit - nourriture pour des chats et des chiens.

Vous voulez un échantillon gratuit de Taste of the Wild - nourr Vous voulez un échantillon gratuit de Taste of the Wild - nourriture pour des chats et des chiens. Aucun grain - avec viande de bison, viande de venaison, fruits et légumes...
//END QUOTES


ok, pas de problème, je vais donner ça à mon chat et lui laisser votre carte. si il aime, il vous appèlera.

Le monde est fou! Je savais pas que les chats mangeaient du bison, du cerf et des fruits et légumes... Peut-être les compagnies qui fabriquent ces merdes devraient consulter des VÉTÉRINAIRES avant??? Pourquoi pas du chocolat tant qu'à y être???

P.s. Ne donnez pas de chocolat à votre chat. Merci.

mercredi 7 janvier 2009

Journal de voyage

Finalement, quelquechose qui ressemble un peu plus à une entrée de blog...

Exode urbain.

Je m'engouffre dans le ventre du grand serpent électrique.
Siffle dans les grands tunnels, sous la ville fébrile

Correspondance, je transit,
comme sur un convoyeur, direction St-laurent.
Puis on plonge sous le grand fleuve, porté
pa notre reptile amphibie.

Ma douce m'Attend à la sortie du tunnel,
assise sagement, belle comme un matin d'hiver.

Sur l'autoroute des souvenirs, nous croisons Ste-Julie,
et surgissemt à ma conscience de vieilles réminiscences enfouies.
Le bar le parallèle, où nous avions par quelque miracle éthylique,
pris notre pied sur une chanson de Marjo. Provoquante...
Le Mc-Do, le St-Hubert.
J'avais joué un tour à Martin. On s'étais perdu,
saoul dans ce village inconnu.
Deux zouaves incongrus dans un village de carte postale...

J'étais revenu chez sa soeur pour lui annoncer la bonne nouvelle :
Son frère était quelque part en ville, saoul, perdu.

Crochet par la halte avant d'arriver au grand débarcadère.
Nous y avions passé une bonne heure à sécher nos mitaines et
réchauffer nos pieds glacés.
Nous parcourions alors ce même chemin, à pied dans la tempête, sac au dos,
et de la neige dans nos sourcils.

On avait joué au taureau au beau milieu de l'autoroute déserte et enneigée.
On espétrait tellement que quelqu'un nous ramasse, pour ne pas bivouaquer
dans cet hostile pays de glace.

Une cigarette, un pseudo-café, et on est reparti.

si les haltes routière offraient du café moins dilué, il y aurait peut-être moins d'accidents
sur nos autoroutes?

Par chance, j'ai une réserve spéciale dans mon sac, et je m'empresse de verser quelques misérables grains de café dans mon eau lactée.

Au loin, les deux jumeaux.

Dans leurs majestueuse splendeur malgré leur milliers de tonnes de métal rouillé, s'oxydans au dessus du St-laurent.

Mais notre route nous amène loin à l'est, et rapidement il ne reste plus de Québec que son dépotoirs de pétrole raffiné, fumant comme un grand père dans l'air glacial de cette dernière journée de décembre. Les "puffs" s'alignent les unes derrière les autres... On est tellement fou que même nos usines se droguent...

Heureusement, un "rill" nous ramène plus près de notre mémoire collective, et nous rapproche de la véritable destination. Au son du violon, des images de cabanne à sucre surgissent dans mon esprit.

Les murs en bois, l'odeur de sapinage. Les immenses poutres qui traversent la salle à manger, soutenant la cabanne contre les intempéries de notre hiver québécois.

La scie accrochée au mur, si grosse que les colosses doivent s'y prendre à deux pour la manoeuvrer. Le lit en braches de sapin... Le "rill" me fait du bien.

Escale à la rivière du lupus. La nuit, pittoresque est percée d'un grand faisceau de lumière blanche, trouant un l'immense nuage de la papeterie. Un nuage artificiel, brillant de milles feux. Un narghilé dans l'encre de la nuit.

Puis, le calme. Gardé par les grand pins blancs, sages conseillers à la cour des arbres éternels.