vendredi 24 octobre 2008

Sans Titre no. 1

Le soufle serré.
Gonflé de la fumée des organes brulant par en dedans.
Le coeur en explosion, le corps ténu, comme en tison
Puis soudain. Un frisson.

Le vent soufflant sur les braises chaudes garde le feu vivant
alors qu'au vent le nord enjambe l'enveloppe de soie blanche.
Un ange. Tu te regardes d'en haut. Compatissant, ou indifférent.
Alors que tu marche dans deux directions opposées.

Le vide. Alors que tout autour de toi paraît si plein
L'atome qui au loin ne percoit pas l'amalgame.
Lactée. Voilée, voilà ton horizon
Au loin sur la dune, à l'horizontal tu perçois ton reflet

Mirage aux milles feux, Rempli un panier sans fond
Sans arrêt 25 heures par révolution
Quelle est donc l'heure de la révolution?
Moebius mordoré, que te vois-je miroiter!

Au début, la fin d'un début sans fin.
À la fin, que reste-t-il de nos débuts?
Que reste-t-il de la faim qui sans fin
rompt le fin fil d'argent des peuples soumis?

Nature, culture, communication inter-hémisphérales
chondrocalcinosées
un mot qui vaut bien une ligne à elle seule.

Vertige Intérieur,
l'univers en basculant
me donne la nausée.

-Tok 2008

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